Avec 9012 étudiants inscrits à la rentrée, les 8 IUT de Bretagne confirment leur rôle central dans la formation supérieure technologique de leur région : ils représentent, en effet, 11% des étudiants inscrits à l’Université en Bretagne.

Les IUT bretons accueillent des effectifs importants répartis de manière équilibrée entre grands pôles universitaires et sites de taille plus modeste :

• Rennes reste le site le plus fréquenté avec 1 881 étudiants.
• Brest-Morlaix suit avec 1 389 inscrits.
• Vannes et Quimper dépassent respectivement les 1 100 et 1 200 inscrits.
• Les autres sites, de Lannion à Saint-Brieuc, affichent des effectifs compris entre 600 et 900 étudiants.

Ce maillage territorial assure une présence des IUT dans l’ensemble de la région. Il permet aux étudiants de se former à proximité de leur lieu de vie tout en répondant aux besoins spécifiques des bassins économiques locaux.

« Les IUT sont ancrés dans leur territoire. Ils contribuent à la vitalité de chaque bassin d’emploi en formant des profils adaptés aux réalités locales », souligne Franck Le Bolc’h, Directeur de l’IUT de Brest-Morlaix.

Le Bachelor Universitaire de Technologie reste le diplôme de référence : près de 93% des étudiants sont inscrits en BUT cette année. Les 7% restants suivent principalement une Licence professionnelle (LP). Ce diplôme, accessible après un Bac+2, se prépare en un an. Il a pour vocation de former à un métier précis, avec une forte dimension pratique, généralement en alternance.

De manière plus ponctuelle, certaines offres viennent compléter l’éventail des formations. C’est le cas à l’IUT de Rennes, qui propose un Master Management des administrations et des entreprises (MAE), parcours Qualité – Sécurité – Environnement (QSE). Ce cursus vise à former des responsables QSE, un profil recherché dans de nombreux secteurs industriels et tertiaires.

L’apprentissage occupe désormais une place centrale. Près d’un tiers des étudiants bretons des IUT, soit 2 558 jeunes (28,4 %), suivent leur formation en alternance.

« Pour les entreprises, c’est une opportunité directe de recruter et de former de futurs collaborateurs adaptés à leurs besoins », rappelle Franck Le Bolc’h.

Cette dynamique illustre la volonté des IUT de rapprocher la formation et l’emploi, en renforçant les liens avec les partenaires économiques.

Les effectifs des IUT reflètent étroitement les réalités économiques de la région. Industrie, numérique, gestion, commerce, biologie : chaque secteur attire un nombre significatif d’étudiants, répondant à des besoins clairement identifiés par les entreprises bretonnes.

Près d’un tiers des étudiants des IUT bretons suivent une formation en lien direct avec l’industrie (génie civil, génie mécanique, électronique, mesures physiques, chimie, sécurité environnementale, etc.). Cela représente environ 3 200 étudiants. Ces chiffres traduisent l’importance de l’industrie en Bretagne, qu’il s’agisse de la construction navale, de l’agroalimentaire, de l’énergie ou des matériaux.

Avec plus de 1 350 inscrits, les filières numériques (informatique, réseaux & télécoms, métiers du multimédia, sciences des données) connaissent une forte attractivité.
Ce dynamisme s’inscrit dans le contexte breton, où le numérique constitue un secteur en croissance continue, soutenu par de nombreux pôles d’innovation.

La filière tertiaire représente également une part importante : environ 2 700 étudiants. Elle regroupe les formations en Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA), Techniques de Commercialisation (TC), Gestion Administrative et Commerciale des Organisations (GACO) ou encore Carrières Juridiques.
Ces formations répondent aux besoins des entreprises en matière de gestion, de pilotage d’activité et de développement commercial. Le secteur du commerce, en particulier, illustre la vitalité des échanges et du service en Bretagne.

Près de 1 250 étudiants suivent un cursus lié aux biotechnologies, à la santé, à la biologie ou à l’environnement. Ce secteur reflète l’importance de l’agroalimentaire et des biotechnologies dans la région, avec un tissu dense de laboratoires, d’entreprises et de centres de recherche.